Caarwal

Contexte

L’industrialisation active dans le bassin wallon depuis le XIXè siècle a produit des quantités importantes de matières résiduaires. Utilisées le plus souvent comme remblais, ces matières ont contribué à l’anthropisation des sols wallons sur des surfaces kilométriques. En termes d’éco-compatibilité, les sols anthropisés en particulier par des résidus d’origine sidérurgique (cas des anthroposols artificiels) trahissent souvent des concentrations totales en éléments traces métalliques (ETM) supérieures aux limites normatives en vigueur, ce qui constitue un sérieux sujet de préoccupation pour les gestionnaires et décideurs publics. En effet, les impératifs liés au Décret relatif à la gestion des sols obligent, dans bien des cas, à assainir les sites ainsi pollués. Pareille contrainte entraîne des coûts élevés en matière d’assainissement, et peut conduire à des difficultés techniques considérables lors de la réhabilitation des sites concernés. Puisque le taux de mobilité et de biodisponibilité des ETM dépend principalement de la nature des minéraux porteurs, la recherche en cours, réalisée en partenariat avec l’ULg et GéoRessources (France), ambitionne d’identifier ces derniers et de préciser leur devenir sur base d’une approche multi-échelle.

Objectifs

Les objectifs de la recherche se déclinent comme suit :

  • préciser le risque environnemental réel des anthroposols artificiels wallons vis-à-vis des écosystèmes ;
  • développer une méthode simple capable d’identifier, sur terrain, les remblais majeurs constitutifs des anthroposols artificiels wallons.