Communique de M. Yves Coppieters, Ministre wallon de la Santé, de l’Environnement, des Solidarités et de l’Économie sociale
23-09-2024
Les participants au biomonitoring humain spécifique PFAS (BMH-PFAS) effectués début 2024 à Chièvres, Ronquières et à Nandrin qui le souhaitent pourront se voir proposer de faire de nouvelles analyses (celui de Florennes débute en ce moment et n’est donc pas concerné). L’Institut Scientifique de Service Public (ISSeP) a en effet constaté des erreurs dans les résultats des dosages de PFAS dans les prélèvements sanguins. Ces erreurs sont dues à un problème survenu lors du conditionnement des échantillons. Les indications annoncent une sous-estimation des résultats. Cela signifie que certaines personnes en-dessous du seuil des 20 µg/l pourraient le dépasser.
Par mesure de précaution, le Ministre, le Conseil scientifique indépendant (CSI) et l’ISSeP ont immédiatement estimé que la population devait être avertie (en priorité) de ces sous-dosages. Les prélèvements dans le doigt (chez les jeunes enfants) ne sont pas concernés. Un courriel de l’ISSeP a été envoyé en ce moment aux participants et le Ministre a pris contact avec les Bourgmestres des communes concernées.
Yves COPPIETERS, Ministre de la Santé : « La santé de tous et la transparence étant des priorités absolues, nous proposons à chacun la possibilité de refaire un prélèvement si tel est le souhait. Ceux-ci seront organisés dans les plus brefs délais. Selon le Conseil scientifique indépendant (CSI), un nouveau prélèvement ne pourra que préciser le dosage sanguin des PFAS. Pour les personnes déjà au-delà du seuil des 20 µg/l, les recommandations médicales resteront identiques à celles déjà reçues jusqu’ici. »
Les prises de sang dans le cadre de cette seconde vague de prélèvements seront prises en charge comme lors de la première vague de tests. Dans le cas où des examens médicaux (type mammographie) sont nécessaires, et sur base d’une prescription médicale, leurs frais seront bien couverts par l’INAMI. Les besoins d’accompagnement psychologique sont toujours disponibles par le biais de l’AViQ.
Enfin, le Ministre Coppieters souligne que les résultats actuels des analyses de l’eau dans toute la Wallonie garantissent le respect de la future norme PFAS. La population peut consulter son distributeur (via son site internet ou par téléphone) pour plus d’informations sur la qualité de son eau. Le numéro vert 1718 (tapez 5) reste par ailleurs ouvert pour les questions liées aux PFAS
(Fin du communiqué.)
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Besoin d’un soutien psychologique dans le contexte des PFAS ?
L’Union Professionnelle des Psychologues Cliniciens Francophones (UPPCF) met à disposition de toute personne impactée par une problématique environnementale telle que l’exposition aux PFAS un répondeur téléphonique sur lequel elle peut laisser ses coordonnées et disponibilités afin d’être recontactée par un psychologue clinicien et bénéficier ainsi d’un premier soutien psychologique téléphonique gratuit. Ce dispositif est soutenu financièrement par le SPW Environnement. Il est accessible en appelant le numéro vert 1718 (tapez 5).
De manière générale, nous vous rappelons que l’offre de santé mentale soutenue par l’AVIQ et l’INAMI est la suivante :
Besoin de parler ?
- Le numéro gratuit 107 des centres de télé-accueil
Une ligne d’écoute 24/24 h, 7/7 jours accessible pour écouter et orienter, si nécessaire, vers des professionnels de la santé mentale.
Besoin d’une aide psychologique à court terme ?
- Psychologues conventionnés
Enfants, adolescents et adultes peuvent s’adresser directement à un psychologue/orthopédagogue clinicien conventionné pour bénéficier de séances de soins psychologiques : Psychologues conventionnés
- Les services de santé mentale
Les équipes des services de santé mentale proposent un accompagnement pluridisciplinaire : Services de Santé mentale