La recherche à l’ISSeP

Les activités de type Recherche et Développement constituent le levier par lequel l’ISSeP acquiert les connaissances et les nouvelles compétences qui lui permettent de contribuer à l’anticipation des besoins de la société en termes de caractérisation de l’environnement, maîtrise des risques et réduction des nuisances. Elles couvrent aussi bien la recherche dite « amont » qui permet de mieux comprendre les mécanismes qui influencent l’environnement que la recherche dite « finalisée » qui débouche sur la mise au point d’outils pour assurer la surveillance, prévoir les évolutions, identifier les risques et les limiter.
Ce sont elles qui permettent plus concrètement à l’ISSeP :

  • d’apporter un appui scientifique et technique aux pouvoirs publics dans leurs rôles législatif et réglementaire de prévention des risques7
  • d’accompagner l’innovation en aidant les entreprises à développer des procédés et des produits plus purs et en s’assurant qu’ils ne seront pas remis en question par des risques non identifiés ou occultés.
    Une bonne partie de ces projets est encore financée sur fonds propres mais l’objectif à terme est de se constituer des acquis et une reconnaissance scientifiques permettant à l’ISSeP de réintégrer comme par le passé les réseaux internationaux d’instituts de recherche.

Quelle est la concentration en nanoparticules dans l’air des agglomérations wallonnes, quelle fraction de cette concentration est à imputer aux émissions générées par les transports et quel plan de mobilité adopter pour la réduire? Comment utiliser en Wallonie des stratégies de mesure sur biotes pour contrôler les rejets en eaux de surface des polluants émergeants difficilement détectables en matrice aqueuse ? Quelle est l’exposition réelle par inhalation des wallons aux pesticides et comment la réduire ? Comment évolue la vulnérabilité des populations en fonction de l’évolution de leur répartition géographique ? Est-il possible de valoriser d’une manière plus durable les boues de station d’épuration ? La réutilisation des terres excavées de friches minières dans le cadre de travaux de réhabilitation urbaine peut-t-elle poser des problèmes sanitaires ? Voilà quelques exemples de questions auxquels les travaux de recherche de l’ISSeP essayent d’apporter des réponses. L’Institut le fait en développant des approches multidisciplinaires combinant la mise au point de techniques d’acquisition, de traitement et de modélisation de données toujours plus performantes.

Partenariats

Différents types de partenariats sont mis en œuvre. D’abord des partenariats ponctuels notamment avec le monde académique, ils sont organisés généralement par le biais de conventions et portent sur la réalisation de projets de recherche ou de thèses de doctorat. Des partenariats récurrents ensuite qui peuvent se développer soit sur base informelle telles que ceux noués avec le CRAW, soit dans le cadre de GIS telle que GISREAU constitué avec le CRAW et la SWDE et qui vise à développer des synergies dans le cadre des recherches portant sur la caractérisation et la gestion des eaux et 3 SP qui regroupe, outre l’ISSeP, l’Ecole des Mines de Douai, le BRGM, le Centre Terre et Pierre, l’INERIS, l’université de Lille 1, l’Université de Mons et dont l’objet est de conduire conjointement des projets de recherche dans le domaine des sites et des sédiments pollués. A terme, des partenariats pourraient être convenus avec le CRM qui partage désormais une des implantations e l’ISSeP.
Il convient également d’ajouter que l’ISSeP fait partie du réseau Enero (European Network of Environmental Research Organizations) qui a pour objectif de développer la collaboration entre ses différents dans le cadre de programmes de recherche, de transfert de connaissances et d’harmonisation des politiques