La surveillance des sources d’émissions polluantes s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la pollution, principalement en ce qui concerne le respect des normes d’émission et la mise au point ou le suivi d’installations de dépollution.
Les industriels sont soumis à des contraintes qui les obligent à procéder à des surveillances en continu et à des analyses ponctuelles de leurs émissions polluantes par des laboratoires agréés.
L’ISSeP réalise tout types de mesures de caractérisation d’une source fixe de rejets atmosphériques tant pour l’administration que pour le privé.
Il dispose des équipements pour prélever et analyser des échantillons représentatifs en continu sur site ou en laboratoire.
Les paramètres étudiés sont à la fois fonction du type d’industrie et du permis d’exploiter en application. Les paramètres moins courants et pour lesquels une norme de prélèvement n’existe pas, sont étudiés au cas par cas.
Suivant le type d’installation, les paramètres physico-chimiques, les composés majeurs, les polluants minéraux, métaux lourds, les polluants organiques peuvent être quantifiés.
L’Institut participe en tant qu’expert aux procédures d’agrément régional (partie technique) ainsi qu’à la définition et à la mise au point des méthodes européennes de références tant de prélèvement que d’analyse.
L’Institut exploite pour le compte de la DGRNE – Division de la prévention et des autorisations (DPA), les réseaux de surveillance de la qualité de l’air. Ils sont classés en trois types de réseaux :
– Le premier est le Réseau télémétrique.
Il mesure en continu différents polluants via des analyseurs automatiques situés dans 22 stations réparties sur l’ensemble du territoire de la Région wallonne. Les polluants mesurés sont les suivants : le SO2, le NO et le NO2, le CO, l’ozone, le méthane, les hydrocarbures totaux, les matières en suspension (PM10).
Ce réseau enregistre également des paramètres météorologiques.
– Le deuxième est constitué des Réseaux non télémétriques.
Ces derniers étudient, sur base de prélèvements opérés in situ et d’analyses menées en laboratoire, les polluants comme les fumées noires, les composés organiques volatils (COVs) et les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAPs), les poussières sédimentables, les métaux lourds, les fluorures (particulaires et gazeux) et les pluies acides.
– Le troisième est le Réseau mobile.
Il analyse en continu des gaz sur les sites étudiés (analyse de type télémétrique). Il procède également à des prélèvements dans l’environnement proche de ces sites (de type non-télémétrique), de même qu’il analyse en laboratoire et enregistre des paramètres météorologiques.
Ces mesures sont particulièrement importantes pour un contrôle, aussi bien en temps réel (rôle d’alerte) que sur le long terme, de la qualité de l’air.
L’Institut effectue également des campagnes de mesures à la demande des administrations, des industries et des particuliers, et participe à la promotion de l’information environnementale.
Les résultats des mesures des Réseaux « air » sont accessibles, soit via le site internet de la Région wallonne (http://air.wallonie.be), soit directement via l’adresse suivante : http://airquality.issep.be
Les informations sur la qualité de l’air ambiant dans les différentes Régions de Belgique peuvent être obtenues au départ du site internet de la Cellule Interrégionale de l’Environnement (CELINE – IRCEL).
En voici l’adresse : http://www.irceline.be/
Oui, il est possible de consulter les données des réseaux de mesure de la qualité de l’air en Région wallonne.
Ces données peuvent être obtenues via le site suivant : airquality.issep.be